Les ultrasons trouvent des applications très variées. PRS Healthcare vous en a déjà par exemple parlé pour sauver la vie des piétons distraits. Sur le plan médical, en plus de permettre de réaliser des échographies, ils peuvent aussi lutter contre la maladie d‘Alzheimer ou de Parkinson… Et peut-être même la Covid-19 ! Aujourd’hui, notre laboratoire lyonnais de réparation de sonde échographique présente ce qu’il faut savoir sur l’usage des ultrasons contre la cataracte.

lyonnais de réparation de sonde

crédit : Le Parisien / cliquer pour agrandir

L’intervention en chiffres

Avec 600 000 à 800 000 interventions selon les sources chaque année en France, se faire opérer de la cataracte est devenu courant. Le geste dure 15 minutes et le séjour à l’hôpital seulement 3 heures. L’intervention est donc réalisée en ambulatoire. Le patient récupère une vision optimale dans les 4 à 5 jours après l’intervention. Si à l’international, il arrive de pratiquer l’intervention sur les deux yeux en même temps. En France, celle-ci est faite en deux fois avec 15 jours d’écart entre les deux.

En pratique

Dans les faits, l’opération se réalise en 4 étapes (voir illustration) :

  1. Le professionnel de santé réalise une incision de la cornée de moins de 3 millimètres (2.2 en routine).
  2. Il injecte un produit décollant le cristallin de son enveloppe.
  3. Grâce à une sonde à ultrasons, il désagrège et aspire son contenu.
  4. Enfin, il place un implant intraoculaire qui fait office de nouveau cristallin.

Chirurgie de la cataracte : des progrès au quotidien !

Connue depuis l’antiquité, se faire opérer de cette maladie est de plus en plus simple. C’est d’ailleurs un acte qui connait encore de grandes avancées de nos jours. Par exemple, dans les années 2000, l’incision était de 3,2 millimètres. Sur un autre point, comme l’explique Antoine Brézin, chef du service d’ophtalmologie de l’hôpital Cochin : „il y a vingt ans, une chirurgie de la cataracte vous clouait à l’hôpital de trois à sept jours, nécessitait une réhabilitation lente“.

Les signes qui doivent alerter

Cette pathologie touche 20% des plus de 65 ans. Ce chiffre monte à 66% pour les plus de 85 ans. Mais quand faut-il se faire opérer au juste ? En fait : „le seul critère, c’est la gêne du patient dans la vie quotidienne“ selon le docteur Pascal Rozot, chirurgien ophtalmologiste à Marseille.
Ceci étant, voici quelques signes qui doivent alerter  :

  • Une baisse de la vue.
  • Un éblouissement à la lumière.
  • Une modification de la vision des couleurs.
  • Une gêne quotidienne qui devient handicapante.

Au-delà de l’âge, il existe d’autres facteurs à risque comme :

  • La génétique.
  • Une forte myopie.
  • Le diabète.
  • Une exposition régulière à une lumière intense.
  • Le tabac.
  • L’alcool.

Encore une preuve que les ultrasons sont l’avenir de la médecine ! Sur ce point, notre laboratoire lyonnais de réparation de sonde échographique n’est pas le seul à le penser. C’est aussi l’avis du Professeur Ayache Bouakaz.