sonde échographiquePetite révolution dans le monde des ultrasons et de l’imagerie médicale. Alors que chez PRS France notre univers est celui de la sonde échographique qui permet d’explorer l’intérieur du corps humain, nous souhaitons vous parler d’une nouvelle technologie. Son nom ? Ecothérapie. Son but ? Soigner les tumeurs bénignes du cancer du sein. Vous voulez en savoir plus ? Pas de problème.

Constat

Aujourd’hui en France, une femme sur dix est ou sera confrontée au cours de sa vie à un cancer du sein. Et jusqu’à aujourd’hui, la seule réponse possible passait forcément par la chirurgie. Mais c’est en passe de changer.

De la sonde échographique à l’écothérapie

En effet, si après avoir passé un examen d’imagerie médicale, il a été détecté chez une patiente une tumeur bénigne, le bistouri n’est plus obligatoire. La Haute Autorité de Santé (HAS) a donné son accord en début d’année pour un test grandeur nature. Au programme, 12 hôpitaux vont tester l’écothérapie sur une durée totale de 18 mois. En tout, c’est 300 patientes qui devraient pouvoir se faire soigner par ce traitement en 2017.

Avantages en pagaille

Traiter une tumeur bénigne par ultrasons, c’est vraiment une petite révolution. Une révolution qui offrent plusieurs avantages d’ailleurs. Pour le patient, il n’est plus question d’hospitalisation puisqu’il peut ressortir seulement quelques heures après le traitement. En plus, comme n’importe quelle application médicale basée sur les utlrasons, c’est totalement non-invasif. Côté qualité des soins, le traitement est bien plus précis. En effet, c’est un robot qui pilote les soins avec une précision de quelques millimètres. Enfin le coût de l’écothérapie (1500 à 2000 euros) est deux fois moins cher qu’une chirurgie classique.

Espoirs

Cette nouvelle technologie est un réel espoir. D’ailleurs nous ne sommes pas les seuls à le penser, à l’image de Sophie Grivaud-Martin, radiologue au groupe hospitalier Les Diaconesses Croix Saint-Simon. Pour l’heure, l’écothérapie permet «une réduction de volume de l’adénofibrome. On a aussi remarqué très souvent une réduction rapide et précoce des symptômes qui étaient ressentis par la patiente, c’est-à-dire que la boule qu’elle ressentait et les douleurs cycliques disparaissent rapidement». Et dans le futur, le docteur Grivaud-Martin espère «pouvoir traiter d’autres types de lésions peut-être précancéreuses mais, actuellement, c’est vrai que ça n’entraine qu’une réduction de volume et pas une disparition complète de la lésion«.

Rappelez-vous : «les ultrasons, c’est le futur de la médecine !«